Glyptothèque de Munich : les antiques de Louis Ier

La Glyptothèque de Munich a été fondée par le roi Louis Ier de Bavière, alors prince héritier. Ce musée, dessiné par l’architecte Leo von Klenze dans un style néoclassique, a été édifié de 1816 à 1830. Il accueille les collections de sculptures grecques et romaines du roi. Le bâtiment forme, avec la Staatliche Antikensammlungen, la Königsplatz surnommée l’« Athènes sur l’Isar ». L’ensemble architectural, inspiré de l’antiquité, est superbe. Il dégage une rigueur militaire et minérale que tempère des tapis de pelouse parsemés de corps alanguis les jours ensoleillés.

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Louis Ier, roi mécène, a doté ce musée de sculptures admirables, dont celles du fronton du temple d’Aphaïa, exposées dans des salles de grande sobriété. Il est vrai, la décoration intérieure choisie par le souverain n’a pas résisté aux aléas de la guerre. Désormais, le regard n’est retenue que par les œuvres et cela est mieux ainsi.

Cette sélection de photographies, en noir et blanc, met souvent l’accent sur des détails et parfois sur les vides, les parties manquantes, qui font des personnages ou de ce qui reste de leur corps, des œuvres surréalistes. Ce qui frappe le visiteur, c’est le côté baroque de certaines œuvres : le faune barberini bien sûr mais aussi la vieille mendiante ou certains visages à la barbe fournie. Bonne visite !

Et toujours : http://wp.me/p2oHk1-37  (L’Antiquarium de Munich)

EXPO Antiquarium / Munich Les antiques

Les larmes de Saint-Pierre, Lagrime di San Pietro… L’histoire est faite d’ironie. Ici, se trouve le buste de Nēron qui ordonna le martyre de Pierre. Ici, Roland de Lassus est surement passé. Peut-être même, le compositeur a-t-il trouvé l’inspiration en regardant ces visages de pierre rassemblés en une haie d’honneur défiant les siècles. Ici, c’est l’Antiquarium. Une salle envoutante. Un lieu où l’argent n’a pas compté. Albert V, duc de Bavière au XVIème siècle, aimait trop les Arts pour rechigner à s’endetter. Albert V qui aimait aussi la musique et Roland en particulier, a rassemblé  sa collection de sculptures dans son château résidence en plein cœur de Munich. Dans ce château, une salle Renaissance aux dimensions imposantes. Dans cette salle, les visages de pierre… L’effet est violent. C’est un choc. Un des lieux dont on ne ressort pas indemne. Il y a comme çà, sur la surface du globe, des rêves incarnés, des empreintes physiques de pensées délirantes, poétiques et utopiques. L’Antiquarium est l’un de ces lieux. Il faut le voir, se rendre à Munich car au fond de vous, une corde du sensible n’a pas encore eu l’occasion de résonner si vos yeux n’ont pas vu ce spectacle étrange.

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En quelques minutes, la poussière a failli remplacer la salle et son contenu. Les visages de marbre, l’architecture renaissance auraient rejoint les cendres de Pierre. Les bombes de 1945 ont causé bien des dégâts. Certains traits impériaux portent avec discrétion la trace des meurtrissures de la bêtise et de la violence. Mais ce lieu est inscrit sur les pages du carnet de bienveillance d’un dieu protecteur. Protège-t-il ces rares endroits où l’homme a su exprimer la beauté ou ces rares endroits où sa main invisible a guidé celles des hommes ? La réponse n’a pas d’importance, l’Antiquarium est là et seule cette réalité compte.

Le noir et blanc m’a semblé la tonalité la plus appropriée pour sortir hors de l’Antiquarium les visages antiques qui composent presque exclusivement cette petite exposition de photographies. Je voulais que les traits et les expressions nous parlent exclusivement. Certes, il y a quelques vues d’ensemble mais ces vues, sans couleurs, révèlent tout de même la singulière atmosphère de l’Antiquarium. Le noir et blanc conserve cette émotion lors du passage d’un monde à trois dimensions à une surface plane. Bonne visite virtuelle en attendant de franchir, pour de vrai, les portes de la Résidence de Munich !

Et toujours : http://wp.me/p2oHk1-3X (La glyptothèque de Munich)

A partir d’une photographie….petits textes à frémir….

Bientôt, quelques petits textes à lire enfermé à double tour dans sa chambre et avec son téléphone portable, chargé si possible…

L’idée est de partir de l’une des photos du site pour imaginer une histoire, des ficelles qui tirent les objets et les personnages de la photo. La photographie est une fausse porte ouverte sur le réel. La photographie se saisit du réel pour tracer sur la surface plane une multitude de lignes pointillées invisibles. Ces lignes par la force du regard, le poids de la pensée et des rêveries ouvrent de nouveaux espaces, de nouveaux horizons où parfois deux soleils brillent dans le ciel, où parfois nos cauchemars prennent corps.

Cette page du site est faite en collaboration avec les Editions SansQu’ilSoitBesoin.

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